Nous sommes là pour longtemps allons de l’avant

L’environnement urbain a un effet considérable sur l’énergie, le bonheur et la santé des personnes. Chez VK, nous considérons qu’il est de notre responsabilité de prendre en compte l’incidence de l’environnement que nous concevons sur le bien-être physique et mental des personnes. Lorsque nous concevons un projet, nous gardons à l’esprit des facteurs comme l’éclairage circadien et la lumière du jour, l’importance des espaces verts,de relaxation, de méditation, ou des espaces dédiés à la sieste éclair ou à la pratique du yoga. Nous concevons des lieux qui stimulent l’exercice et le mouvement, comme des halls d’escalier spacieux qui invitent aux interactions humaines et aux contacts sociaux.

La circularité est une question de durée de vie. Chaque bâtiment ou structure a une durée de vie technique et une durée de vie utile, en fonction de facteurs économiques, fonctionnels ou esthétiques. Dans un monde idéal, ces deux éléments se superposent entièrement. Si ce n’est pas le cas, nous devons nous assurer que les matériaux utilisés puissent être facilement recyclés ou efficacement réutilisés. Pour ce faire, nous nous efforçons de concevoir des matériaux faciles à assembler et à démonter, en un minimum de temps et d’efforts. Ou encore de concevoir des bâtiments et des structures qui peuvent recevoir une nouvelle destination, avec un gaspillage limité de matériaux.

Conséquence de cet esprit circulaire, nous appliquons une philosophie de « matériaux en tant que service ». Ce modèle de service permet non seulement d’économiser des matières premières, mais aussi d’inciter les fabricants à prendre leurs responsabilités. Si le producteur (ou le distributeur) reste propriétaire du matériau (brut), et est donc responsable de la reprise et de la réutilisation, cela l’encourage à s’engager en matière de qualité (c’est-à-dire faciliter la réutilisation) et de politique de retour (c’est-à-dire faciliter le recyclage). En retour, cela garantit un afflux régulier de matières premières pour le fabricant. Dans les bâtiments, il s’agit généralement des matériaux de finition ou des éléments de conception faciles à enlever et qui ont une courte durée de vie.

Le carbone est le principal catalyseur du changement climatique et figure donc en bonne place dans les préoccupations de chacun. Lors de la construction, nous mettons tout en œuvre pour réduire l’empreinte carbone des matériaux ainsi que celle de l’utilisation opérationnelle du bâtiment (énergie, eau, consommation de matériaux). Et ce, en réutilisant ou en recyclant les matériaux utilisés dans les bâtiments existants (murs amovibles qui permettent la reconfiguration, par exemple). L’utilisation opérationnelle est envisagée sous un angle circulaire : nous essayons d’utiliser chaque kWh produit plusieurs fois. En récupérant la chaleur résiduelle de l’eau chaude sanitaire, par exemple, ou en récupérant les eaux grises pour les chasses d’eau. Tout impact résiduel ou causé doit être compensé afin d’atteindre la neutralité carbone.

Actuellement, toutes les eaux de pluie tombant sur les surfaces avec revêtement (toits, routes, trottoirs, parkings) sont pour la plupart rejetées dans le réseau public d’assainissement. Cela engendre une pression sur le système et sur l’éventuel réseau fluvial en aval, provoquant parfois même des inondations. C’est pourquoi nous appliquons une politique d’infiltration directe maximale des eaux de pluie dans la nappe phréatique. Dans nos projets, notre objectif est de réduire de 100 % le rejet des eaux usées, pour atteindre une neutralité totale en matière d’eau. Et ce, en misant sur la réutilisation de l’eau de pluie pour les chasses d’eau, l’irrigation, etc. Le reste des eaux de pluie s’infiltre quant à lui dans des structures ouvertes de type oued. Lorsque l’infiltration est techniquement impossible, nous recourons à la rétention de l’eau de pluie pour lui permettre de s’écouler à un rythme plus lent, ce qui évite ainsi les pics.

La neutralité énergétique consiste à produire sur place chaque kWh consommé à l’aide d’énergies renouvelables (solaire, éolienne, géo/riothermique). Lors de la construction, nous nous concentrons principalement sur la neutralisation de la « consommation énergétique liée au bâtiment », c’est-à-dire la quantité d’énergie nécessaire pour climatiser le bâtiment. Lorsque ce bilan énergétique est nul, il reste la « consommation énergétique hors bâtiment », c’est-à-dire l’énergie consommée pour l’utilisation du bâtiment. Si cette consommation est elle aussi neutralisée, le bâtiment est un bâtiment zéro énergie. Dans les lieux à forte densité et à forte utilisation, la neutralité énergétique est un véritable défi. Celle-ci peut dans ce cas être encouragée par l’établissement d’un budget énergétique en fonction de la quantité d’énergie pouvant être produite sur site et/ou complétée par des énergies renouvelables hors site.

Les températures augmentent, les précipitations s’intensifient et la vitesse des vents change. Nous devons nous préparer à ces conséquences négatives du changement climatique. Chez VK, nous gardons cela à l’esprit tout en concevant pour le présent. Un concept neutre en eau aujourd’hui pourrait ne plus suffire en 2050 ou 2100. Dans 50 ans, la norme de confort thermique ou la résistance au vent d’une conception de façade ne sera probablement plus la même qu’aujourd’hui. Nous simulons les risques pour nos conceptions en fonction des modèles climatiques futurs. Nos conceptions doivent-elles être davantage adaptables à l’avenir, ou devons-nous les adapter maintenant afin d’être prêts pour l’avenir ?

Réduire son incidence, c’est réduire les émissions directes et indirectes qui ont un impact sur le climat et la santé des personnes. Nous nous efforçons de réduire les émissions indirectes en visant la neutralité carbone. Réduire les émissions directes implique de faire des choix durables. Pour l’intérieur, nous sélectionnons des matériaux à faible émission directe (COV, formaldéhydes) ayant un effet positif sur le climat intérieur. Pour le chauffage, nous évitons les chaudières à combustion qui génèrent de fortes émissions de NOx, ou nous optons simplement pour un chauffage sans combustion, comme les pompes à chaleur air/eau. Mais les émissions directes peuvent également concerner le bruit ou la lumière. Nous nous efforçons de réduire les nuisances sonores ou lumineuses de nos installations pour le voisinage, grâce à l’ingénierie acoustique et à la planification stratégique des éclairages.